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Les
gorges, La vallée et l'oued du Todra
Les
gorges de Todra
sont des falaises hautes (max = 300 m) et étroites. Avec une voiture "normale",
on peut avancer pas mal à l'intérieur des gorges sur une bonne route en
bitume, étroite, jusqu'à une rivière où l'on passe à gué. Puis le chemin
est en terre avec des cailloux. Il y a un hôtel et des restaurants aux
pieds de la plus haute falaise. C'est de là que s'élancent des grimpeurs
avec leur équipement, à l'assaut de la falaise. C'est très joli.
Vallée
de Todra : oasis qui se déroule comme un ruban de verdure
au milieu d'étendues désertique, sur une longueur de 20 kilomètre et une
largeur moyenne de 1 à 2 kilomètre. Situation de la vallée : les limites
de la vallée sont au Nord, le grand Atlas, les seuil et la vallée de l'oued
Imider ; au sud, la partie orientale du jbel saghro à l'Est, les chaînons
orientés nord sud du bou Touri, le jbel Tisdafin et le ferkla.
L'oued
de Todra : l'oued todra est un des oueds droite du Chéris,
il change de nom dans sa partie inférieur et prend celui du district qu'il
traverse, le ferkle, avant de se jeter dans le chéris. L'oued todra descendant
du grand Atlas est alimenté dans sa partie haute par de nombreuse et ne
manque jamais d'eau, tout au moins dans sa moyenne vallée. Description
de l'oued : L'oued todra à une eau limpide et agréable au goût son lit
n'en manque jamais ; un grand nombre de canaux en dérivent, donnant en
tous temps un arrosage abondant aux plantation qui le bordent. Pendant
la partie inférieur de son cours où il traverse l'étage inférieur de la
plaine, il coule au milieu d'une tranchée d'environ 1000 mètre de large
séparée du terrain voisin par des talus escarpés de 8 à 10 mètres. Le
fond de la tranchée, de sable, est couvert de cultures et de palmiers
: c'est le coeur de l'oasis… dans la partie où il traverse l'étage supérieur,
l'oued s'y creuse une vallée à pentes douces ayant au font 1.200 à 1.500
mètre de large. " Au moment de la fonte des neiges, l'oued Todra trop
puissant, franchit parfois son gouffre de testafit. Il poursuit son cours
à travers la plaine dans un lit qui tout le reste de l'année n'est qu'un
large chemin rempli de galets ainsi, pendant quelque jours chaque année
l'oued Todra et l'oued Ferkla ne sont qu'une seule rivière. " Le Todra
compte quelque affluent, presque toujours à sec. Les principaux sont :
sur la rive gauche, l'assif tidrin ; sur l'assif droite, l'Imi N'OUZLAG,
qui conflue aux Aît snan, l'oued Arg n'sidi Ali ou Bourk, qui conflue
à Taourirt n'imzilen, et l'oued imider qui se jette dans le Todra à taria.
Tous les oueds n'ont d'eau qu'au moment des pluies.
Habitats
de la vallée de todra : La vallée de Todra conserve un patrimoine
architectural remarquable à plusieurs égards, en particulier par son harmonieuse
intégration aux paysages dans lesquels il s'insère celui-ci comporte une
quarantaine de Ksar et Casbahs ayant des proportions et des volumes variables
mais la vie quotidienne qui s y déroule est caractéristique et dénote
une identité séculaire .Ces
villages fortifiés ( Ksour) et casbahs s'échelonnent le long des deux
rives de l'oued todra de la haute à la basse vallée.
La
vallée et gorges de Dades
La vallée du Dades,
route des mille casbahs. De Ouarzazate à Boulmane de Dadès, vous allez
découvrir sur 170 km, un des plus étonnants paysages du Maroc. Coincé
entre le jbel Sarho et le massif du Haut-Atlas, l'oued Dadès serpente
dans un paysage aride et désertique pour réussir à alimenter une série
d'oasis. Parmis ses nombreuses casbahs celles d'el Kabbaba, Dar Aïchil,
Dar Aït Souss,Amerhidi.
Les gorges du Dades,
on
peut s y promener , une
rivière froide coule au fond de la gorge, les courageux peuvent descendre
le lit de la rivière, au fond de la gorge, sur 1 ou 2 km, les pieds nus
dans l'eau, c'est très joli, calme, vert et ocre. On peut aussi prendre
son déjeuner à cet endroit avant de repartir pour Ouarzazate.
La
vallée de Drâa
La vallée du Drâa
: Le fleuve Drâa a donné naissance à une immense oasis de pris de 200
Km de long au pied de l'Anti-Atlas. Cette vallée aux portes du désert
fut longtemps convoitée par les nomades, et les habitants du Drâa durent
fortifier leurs demeures (casbahs) et leurs villages (Ksour).
De Agdz à Zagora , huit palmeraies se succèdent . Leur fraîcheur tranche
avec le site rocailleux qui les entoure . Le long de celle qui descend
de la vallée du Drâa se dressent de beaux monuments construits en terre
, ksour avec leurs remparts ou casbah aux tours carrées à créneaux , finement
dentelées .De petites ouvertures , souvent triangulaires , font office
de meurtrières .Une route à faire en fin de journée pour profiter des
couleurs chaudes et jeux d'ombre et de lumière sur les casbah. Sur les
berges du fleuve , on cultive céréales , henné et légumes dans la vallée
, des lauriers-roses , des palmiers et des tamaris . Cet axe est vital
pour la région .
Tamnougalt : Impressionnante
casbah qui , malgré son état de délabrement intérieur , a gardé son allure
de forteresse de l'ancienne capitale de Mezguita . En contrebas , Palmeraie
et Ksour intéressants que les habitants continuent à entretenir selon
les techniques traditionnelles .
Le désert commence
dés la sortie de Zagora, elle constitue souvent l'étape la plus méridionale
d'un séjour touristique au Maroc . On pourra y effectuer des magnifiques
excursions bien au delà même de M'hamid. Ainsi, que la palmeraie d'Amzrou
, à deux kilomètres de Zagora , où de très Beaux vergers , ceinturés par
de hauts murs les protégeant des tempêtes de sable, cèdent progressivement
la place aux premières dunes du désert. D'autres dunes de sable se dressent
à Merzouga , un village à une trentaine de kilomètres d'Erfoud , chef-lieu
du Tafilalet, une des étendues de sable les plus vastes du monde , qui
continue sur le territoire algérien sur des centaines de kilomètres
Les acacias
: A mi-chemin d'Agdaz dans la vallée de Draa est la localité d'Ait
Saoun. Ici les sol offre un arbre typique qu'on trouve nulle part dans
la vallée à savoir l'Acacias qu'on est habitué à voir dans la savane de
l'Afrique tropicale. C'est un arbre à fleurs odorantes jaunes, disposées
en grappes, croissant dans les régions chaudes.
LA vallée
de M'goun
Elle se situe entre
Boumalne et Skoura et constitue une partie intégrante de l'amont de la
grande vallée de Dadès à 1586 mètres d'altitude. La particularité de ce
site réside dans les cultures et les jardins qui y sont irrigués par les
eaux courantes de l'oued ; il s'agit d'un enclos de buissons de roses
à parfum qui s'épanouissent au mois de Mai donnant lieu à une festivité
aux caractères folklorique, économique, touristique et culturel. L'air
est alors tout embaumé tandis que les femmes recueillent dans les corbeilles
les pétales des fleurs, aussitôt distillés dans les usines modernes dont
le produit exporté à travers le monde sera la base de parfums innombrables.
La
palmeraie de Skoura
La palmeraie de
Skoura est à une quarantaine de kilomètre de Ouarzazate en aval de la
vallée de Dadès à 1188 mètre d'altitude entre Atlas , Anti-Atlas et la
vallée du Dadès, réputée pour ses oliviers et son huile. Les foggaras
amènent l'eau des montagnes pour l'irrigation de la palmeraie qui offre
la fraîcheur de l'oasis, dédale de jardins luxuriants à l'ombre des palmiers
dattiers, grenadiers, figuiers, amandiers, damiers de céréales. Parmis
les nombreuses kasbas de l'oasis,celles de Ben Moro et d' Ameridil méritent
le détour.
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